dimanche 30 mars 2008

Samson et Dalila

Samson et Dalila de Rubens




J'étais des douze héros, qu'on appelait les Juges. Du peuple d'Israël, je gérais la dévotion. Au sein des Philistins je pratiquais la purge. Avec une mâchoire d'âne je tuais mille de ces démons.
J'étais fort comme un roc, j'étais un invincible. Du moins à une époque , avant cette perfide.
En toi j'avais confiance alors que tu me mentais, je t'ai ouvert mon coeur et le secret de ma vitalité.
Mais des princes Philistins, tu étais la servante, une vile putain pour une petite rente.
Tu me rasas le crâne pour me livrer à eux. Ils m'emportèrent à Gaza après m'avoir crevé les yeux.
Je fus jeté en prison, attendant sacrifice au nom du Dieu Dâgon, un de leur Dieu factice.
Le peuple Philistin se ravit de me voir, ainsi entre leurs mains, comme dans un mouroir.
"Notre Dieu a livré Samson notre ennemi, le monstre qui dévastait ainsi notre Pays. Qu'on le sorte de prison, afin qu'il nous amuse."
Mais ils ne prirent garde à la toison qu'avait rasé sa muse.
Le temps de l'emprisonner, sa chevelure avait repoussée et avec elle la vitalité il avait retrouvé.
Au sein du Temple de Gaza, le temps de mettre en confiance, Samson les amusa tout en cherchant vengeance.
Aveugle mais pas inintelligent il demanda à un jeune garçon de l'approcher des montants porteur de la construction.
Implorant le Dieu yahvé, il fit un dernier effort, pour le temple faire écrouler et aux Philistins présents, donner la mort.
Dans sa chute le temple emporta tant de vies, plus que Samson n'en avait tué jusqu'ici.

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