dimanche 30 mars 2008

La Liberté guidant le peuple

La Liberté guidant le peuple d'Eugène Delacroix




La République assure en son sein l'égalité de chaque citoyen. Mais malgré la mort de nos anciens, on ne peut qu'en constater le déclin.
L'idée première était pourtant si belle, que bien des hommes sont morts pour elle. Ils doivent maintenant se retourner dans leurs tombes en constatant ce qu'il est advenu du Monde.
Morts sur le champ de bataille, à la guerre où sur le lieu de travail, citoyens d'antan ou d'hier cheminots, tous ont contribués, de leurs sangs ou de leurs mots, à amener la République au niveau le plus haut.
Mais à présent que la République rime avec ambition politique, cette dernière est souillée, détroussée et violée.
Crée par des Hommes prêts à se sacrifier, elle est assassinée par des enarques sans moralités.

Ô toi ma belle, cache donc ce sein et remet au placard ton bonnet phrygien, il n'y a plus ici de fervents citoyens, seuls de pauvres moutons démoralisés, qui n'ont même plus la force ni l'honnêteté de faire leur devoir en allant voter.
Mais comment se motiver devant tant de stupidités, quand dans l'hémicycle ils s'insultent comme des enfants gâtés au lieu de défendre notre liberté que vous avez si chèrement gagnée.
La honte et sur moi et sur mon Pays, de n'avoir sur protéger votre philosophie. Vous avez dêtroné cette monarchie pour offrir au peuple une démocratie et voilà comment on vous remercie.

Vous êtes morts pour rien, il vous faut le savoir, les derniers citoyens sont conduits à l'abattoir par nos politiciens avides de pouvoir.
Mon grand-père, sur les rails, est mort sans raison tout comme mon aïeul à la Révolution.

Aucun commentaire: